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  • : Envie d'Asie...
  • : Puisqu'on ne peut pas toujours voyager comme on le voudrait... Envie d'Asie vous emmènera à l'autre bout du monde à la découverte de cultures étonnantes grâce au cinéma, les drama, les journaux, la littérature, la musique et le web.
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29 mars 2016 2 29 /03 /mars /2016 20:49

Chine, IX siècle.

Nie Yinniang revient dans sa famille après de longues années d’exil.

Son éducation a été confiée à une nonne qui l’a initiée dans le plus grand secret aux arts martiaux. Elle est devenue une tueuse et suit les ordres de son maître. Mais elle a aussi le coeur un peu trop tendre et ne mène pas sa derniière mission à bien.

 

Pour l'endurcir, la nonne l'envoie tuer son cousin Tian Ji'an, gouverneur de province, à qui elle était autrefois promise et qui défie l'Empereur en tentant de se soumettre à son autorité. Celui-ci est marié et père de trois enfant avec son épouse mais son coeur appartient à une concubine, qui tente vainement de garder sa grossesse secrète.

Voilà un film qui m'a beaucoup déçu ! J'avais de grandes attentes car la bande annonce est prometteuse ; de plus, Hou Hsiao Hsien a gagné le Prix de la Mise en scène en 2015 à Cannes avec ce film.

 

Malheureusement, si la mise en scène est en effet superbe, comme la photographie et les costumes, on ne peut pas dire autant du scénario !

D'abord je précise qu'il y a très peu de scènes de combat, il ne faut donc pas aller voir ce film pour l'action ! En gros vous avez vu toutes les scènes de combat dans la bande-annonce.

 

The assassin est en effet plutôt un film... contemplatif ! Telle l'assassin qui contemple la vie de sa future (?) victime et s'interroge, la caméra s'attarde dans tous les plans qui sont certes de toute beauté mais qui contiennent peu d'action. Hou film les magnifiques paysages chinois et les intérieurs comme personne mais un cruel manque de dialogues, des ellipses, des personnages secondaires qui apparaissent et disparaissent sans explications n'aident pas franchement à la compréhension de l'histoire.

Histoire qui se résume finalement à peu de chose, tout ou presque est dans mon résumé. L'assassin est quasi silencieuse, et franchement bien tendre pour quelqu'un qui exerce ce métier. Elle reste d'ailleurs un personnage inexpressif et énigmatique, alors que son cousin que le spectateur découvre en même temps que Yinniang est un  personnage beaucoup plus étoffé et profond à tel point qu'il aurait pu être le héros du film.

 

Bref, on termine le film perplexe en restant sur sa faim, tant aux tenants et aboutissants de l'histoire qu'au niveau des scènes de combat. Les acteurs principaux sont franchement sous utilisés. La beauté plastique incontestable (on passe du noir et blanc à la couleur) du long métrage ne rattrape pas les manques d'interactions entre les personnages et le scénario bien mince... or, moi je vais au cinéma pour voir une histoire. Et vous ?

 

Note : 1,5 / 5

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25 mars 2016 5 25 /03 /mars /2016 19:59

Je ne peux pas dire que cette série est la meilleure de l'année vu que 2016 vient juste de commencer, mais je suis sûre qu'elle figurera toujours dans mon top 5 en Décembre et sans doute à la première place. Je crois même que Signal fera partie de mon top 3 des meilleurs dramas de tous les temps (non j'exagère pas !^^)

 

A dire vrai, il y avait bien longtemps que je ne m'étais pas retenue de faire du binge watching ou de rentrer en courant chez moi pour regarder les épisodes. Signal est un drama que j'ai voulu savourer... une telle qualité n'est pas si courante et il faut en profiter !

 

Vu la fin du drama et les déclarations des producteurs, il est fort possible qu'une saison 2 soit envisagée (je dis OUI !)

 

Ma note : 5/5

Affiche officielle

Affiche officielle

Résumé (Nautiljon + moi) :


Park Hae Yeong (Lee Je Hun vu dans Architecture 101) est un policier et profiler qui n'aime pas beaucoup ... la police ! Il découvre un jour un talkie-walkie lui permettant de communiquer avec un policier du passé nommé Lee Jae Han (Cho Jin Woong) et de résoudre ainsi des affaires restées jusque-là non résolues. Ces communications ne sont possibles qu'à 11 h 23 du soir. Si Hae Yeong reste en 2015, Jae Han lui fait des bonds dans le temps au fil de leurs conversations.

Très vite, Hae Yong est aidé par Cha Su Hyeon (Kim Hye Su qui ne fait pas ses 46 ans sans pour autant avoir l'air d'une poupée siliconée), une policière qui comme lui fait partie de l'équipe chargée des affaires non classées. Celle-ci a également connu Lee Jae Han qui fut son mentor et supérieur... et plus que ça ?

Su Hyeon et Jae Han

Su Hyeon et Jae Han

Trois héros policiers : le drama ne peux que résoudre des enquêtes, dont la plupart sont des enquêtes qui n'ont jamais été résolues dans le présent et sont très célèbres en Corée. Mais il est loin de se résoudre à cela... Signal entremêle la vie personnelle et professionnelle de ses héros. Très habilement et subtilement, le scénariste dévoile le passé des protagonistes qui sont tous liés, plus intimement que ce que l'on ne croit dans les premiers épisodes.

 

Ceux-ci sont d'ailleurs tous très attachants mais les nombreux personnages secondaires ne sont pas en reste. Les seconds rôles sont tout aussi travaillés et même si le fond de l'histoire est plutôt tragique, l'auteur a su ménager des séquences humoristiques dans la série.

Une révélation ! l'acteur Cho Jin Woong qui livre une prestation intense

Une révélation ! l'acteur Cho Jin Woong qui livre une prestation intense

La difficulté de la série était de gérer l'influence du présent sur le passé et vice-versa sans tomber dans des incohérences métaphysiques et sans lâcher le spectateur en cours de route.

 

On peux dire que le drama a rélévé le challenge avec brio ! Les deux enquêteurs vont vite découvrir les côtés positifs et négatifs de leur relation car le présent change rapidement après leurs conversations.

Dans leur quête de vérité, il va en effet y avoir des dommages collatéraux. Ils ne sont pas des super héros et vont se rendre rendre compte les les bonnes intentions ne suffisent pas. Ce qui doit arriver arrive d'une façon ou d'une autre.

 

Il y a donc beaucoup de rebondissements dans la série dont le scénario est maîtrisé du début jusqu'à la fin. Je n'en dit pas plus car ce serait gâcher le plaisir et surtout on ne peut pas résumer une histoire avec autant de ramifications... mais on ne s'ennuie pas une seconde, on frémit, on pleure, on s'interroge, on s'attache !

 

Vont-ils se retrouver un jour ?

Vont-ils se retrouver un jour ?

Je terminerais avec un mot sur la réalisation, très reussie comme les décors et costumes parfaitement reconstitués. Le montage est habile et oscille en passé et présent avec douceur dans une photographe dans les tons ocres, sepia et gris qui conviennent très bien à l'histoire.

 

Quant aux acteurs, ils sont parfaits dans leur rôle, les bons comme les "méchants". Le casting est vraiment excellent.

Cho Jin Woong que je ne connaissais pas m'a le plus marqué dans le rôle d'un flic très motivé, timide au grand coeur qui nous livre une belle leçon : "tout est possible tant qu'on abandonne pas".

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17 mars 2016 4 17 /03 /mars /2016 22:34

Groupe indie formé en 2003 par Shin Jae Pyung (aka Sayo) et Lee Jang Won (aka Noshel), les Peppertones ont 5 full album à leur actif et plusieurs EP au compteur.

 

Site officiel : http://www.peppertones.net/

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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 20:33
Entrée

Entrée

Ce Palais (de la prospérité), construit au 15e siècle, fut celui du dernier Roi de Corée, qui habitat dans la partie la plus moderne jusqu'à sa mort (1926).

Salle du trône

Salle du trône

Batiment ancien

Batiment ancien

Plafond (détail)

Plafond (détail)

Quelques photos de Corée : Palais Changdeokgung à Seoul
passage vers les batiments plus récents

passage vers les batiments plus récents

Nakseonjae (batiments récents)

Nakseonjae (batiments récents)

intérieur

intérieur

intérieur

intérieur

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16 janvier 2016 6 16 /01 /janvier /2016 18:29
image : Tester korea

image : Tester korea

Grâce à Fleurs du Japon, j'ai découvert une nouvelle marque coréenne Whamisa qui a le mérite de faire des produits naturels bio, dans l'acceptation que nous en avons en France (c'est à dire avec certification ECOCERT et BDIH).

Le bio en Corée (et en Asie de façon générale) n'est pas si commun, bien que beaucoup de marques se targuent d'être "naturelles". En effet, les bienfaits des plantes, algues et ferments sont reconnus et mis en avant. Il y a aussi souvent des efforts pour limiter les huiles minérales ou les parabens (mentions 5FREE, 7FREE sur certains produits) . Mais c'est rarement le cas pour les silicones ou les PEG (très polluants) de sorte que je vous recommande de regarder avec précision la composition d'un produit qui vous intéresse. Pour plus d'informations, je vous laisse lire l'excellent article de Beauté de porcelaine sur le sujet.

 

Avec Whamisa, pas de souci car les produits sont tous fabriqués à partir de produits naturels et en grande partie bio (plus de 60% en général). La marque est aussi une spécialiste des produits fermentés (non c'est pas sale^^). Les 2 shampoings sont proposés en format géant de 500 ml qui peut faire peur vu le prix (dans les 30-35 € selon les sites) mais qui est écologique (moins d'emballage).

 

Je me suis pourtant laissé tentée car je souhaitais passer aux soins bio pour mes cheveux depuis longtemps mais aucun shampoing acheté en France ne m'as convenu. Je souffrais en effet de démangeaisons du cuir chevelu, sans pellicules, et tous les shampoing bio étaient trop secs et agravaient ce problème. J'ai par ailleurs les cheveux gras de sorte qu'il me fallait un shampoing traitant.

 

J'ai en fait testé les deux versions du produits : pour cheveux secs et gras. Leurs point communs : taille, pompe bien pratique, couleur ambrée et petits bouts de racines (??) qui flottent au fond du produit.

Le shampoing pour cheveux secs, que j'ai testé en premier car j'avais peur que celui pour cheveux gras me fasse trop gratter le scalp, a une odeur florale (Camélia et Pivoine dans la composition). Il est très doux comme on peut s'y attendre et hydratant. Bonne surprise les cheveux ne regraissent pas plus vite qu'avec un autre shampoing !

Le shampoing pour cheveux gras a une odeur mentholée (là aussi à cause de sa composition qui comprend plusieurs extraits de menthes) et un effet rafraichissant sur le crane ! C'est comme l'effet kiss cool !^^ Le crane est " refroidi" et cet effet perdure même après le rincage. Bon point : le shampoing est aussi très doux et laisse les cheveux brillants et hydratés.

 

Enfin, gros point positif pour moi : utiliser ces shampoings m'a permis de ne plus du tout souffrir de démangeaisons !! Il m'a fallu des années pour m'en débarasser et je peux vous dire que je ne suis pas prête à essayer d'autres shampoings de si tôt ! Je vous recommande donc fortement ces deux produits qui sont d'un excellent rapport qualité-prix !

Shampoings et traitement Whamisa : le top du bio et du coréen !

Dans ma lançée, j'ai aussi essayé le traitement qui peut faire office d'après shampoing aux graines fermentées. Ce produit est présenté comme une aide aux cheveux abimés à utiliser après son shampoing. Je n'ai pas vraiment les cheveux abimés mais je me suis dit que ce traitement pouvait aider à faire partir ces maudites démangeaisons...

 

La texture est bien plus épaisse que les shampoings et de couleur beige, cela se rapproche d'une crème d'où une application un peu plus compliquée. Mais le résultat est à la hauteur : les cheveux brillent et sont d'une douceur extrême ! Je précise que j'ai les cheveux courts donc je ne peux vous dire si ce traitement a aussi un effet démélant.

 

Pour résumer, je recommande aussi (300ml dans les 20-25 €) !

 

Et vous avez-vous essayé des produits de cette marque ? Je teste en ce moment la lotion + crème...

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8 janvier 2016 5 08 /01 /janvier /2016 21:46

Ca n'est pas compliqué et cela a l'air bien bon^^

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 21:53

Il paraît qu’en Occident, on ne refuse pas d’aider une amie qui a des ennuis. Alors, lorsque son copain décide d’héberger sous son toit Akiyo, qui n’a ni maison ni travail, la pauvre, Julie se dit que, ah, si c’est comme ça qu’on fait en Occident, alors, oui, elle va faire un effort. Bon, évidemment, Akiyo n’est pas seulement à la rue et sans travail, c’est aussi l’ex de son copain. Mais l’amour, c’est la confiance, hein, et puis, la pauvre...

(résumé éditeur)

Critique de Pauvre chose de Wataya Risa (ed. Picquier)

Risa  Wataya, dont l'écriture est couronnée de nombreux prix, poursuit son oeuvre centrée sur la psyché des femmes japonaises modernes. Elle met en scène une japonaise de souche Julie amoureuse d'un jeune homme qui a été élevé aux Etats Unis. Comme dans tous ses livres, celle-ci n'est pas totalement à l'aise ; vendeuse dans un grand magasin, elle est dans le paraître et tente de perdre son patois d'Osaka. Pourtant, quand son amoureux lui annonce qu'il va héberger son ex, en tout bien tout honneur, elle va faire beaucoup d'efforts pour conserver sa relation avec lui. Malgré tout, la jalousie la taraude et le manque de communication entre elle et son copain n'arrange pas les choses...

 

Cette histoire d'amour est traitée sur un ton très moderne. Le lecteur suit le cheminement des pensées de l'héroïne, qui essaie de concilier passion et raison avec difficulté. Si Julie passe parfois du coq à l'âne, l'auteure, elle, maintient le cap de son récit et arrive à glisser subrepticement des petits messages sur la société japonaise : fermée, en mal d'amour et de communication, mercantile...

 

Ce roman se lit vite et est plutôt abouti. Pourtant je regrette un peu, comme souvent dans les romans de l'auteure, le ton un peu désinvolte. J'apprécie toutefois les mini "critiques" de la société japonaise, trop souvent idéalisée. J'aimerais toutefois que Risa Wataya approfondisse sa pensée et aborde ces sujets de façon plus directe. Etant donné que c'est encore une jeune auteure, j'espère qu'elle le fera à l'avenir. On ne peut lui enlever toutefois son talent pour suivre les méandres de la pensée féminine. Cela a lui seul mérite qu'on découvre ce livre.

 

Pour lire un extrait : http://www.editions-picquier.fr/catalogue/fiche.donut?id=1025&cid=

 

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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 23:01

avec les doigts ou les baguettes ?

et comment les tremper dans la sauce ?

le gingembre, ça sert à quoi ?

Toutes les réponses dans cette vidéo !

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26 novembre 2015 4 26 /11 /novembre /2015 20:32

La technologie a parfois du bon... Le site Nippon connection a recensé pour nous des vidéos montrant les plus beaux spots et monuments japonais vus du ciel. Ceux-ci ont été filmés grâce à des drones, qui nous offrent donc des vues inédites et souvent magnifiques.

Un exemple ci-dessous avec le château de Matsumoto, au pied des Alpes japonaises, que je vous avais montré en photo .

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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 19:02

Kanae gère avec sa tante les bains publics que tenait autrefois son père, après la disparition étrange de son mari au cours d'un voyage avec le syndicat des bains. Elle ne possède aucun indice lui permettant de savoir s'il a disparu volontairement ou accidentellement. Les gens des alentours racontent diverses histoires qui expliquerait cette disparition, et notamment qu'il serait parti du fait du caractère fort de la jeune femme.

Pour aider Kanae à tenir le Bain de la lune, le syndicat envoie Hori, un jeune homme étrange et discret.

À la suite de la disparition d'une enfant, une blessure secrète de Kanae remonte à la surface. Elle l'ignore, mais l'événement qui a changé sa vie a également marqué une personne qu'elle a oublié...

(source Wikipédia)

Pause manga : Undercurrent de Toyoda Tetsuya

Undercurrent ne ressemble à aucun autre manga que j'ai lu. L'histoire très originale met en scène une jeune femme, un peu masculine, qu'on présente comme "forte". Pourtant elle est en réalité bien désemparée d'abord devant la disparition de son époux mais aussi par rapport à des rêves macabres qu'elle fait de manière récurrente.

Si un détective privé va l'aider à résoudre le mystère de la disparition de son mari, c'est un évênement extérieur qui va lui rappeler un traumatisme passé. Finalement, Kanae se dit faible mais se révèlera plus forte qu'elle ne le pense.

Si les personnages principaux sont en souffrance et du genre silencieux, les personnages secondaires aux aussi bien campés sont plus amusants ou éxuberants. Cela permet de donner un souffle moins triste à cette histoire, qui finalement ne terminera pas si mal. Les dessins sont agréables, les traits des personnages sont assez précis pour pouvoir les distinguer du premier coup d'oeil. Bref, Undercurrent est un manga à découvrir !

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