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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 23:00

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Voilà un film que j'attendais avec impatience et qui m'a déçu...

 

La ballade de l'impossible (Norwegian wood pour le titre original - oui, la chanson des Beatles ! Pourquoi ont-ils traduit ce titre ? Les français connaissent aussi bien Les Beatles que les japonais...) est adapté du roman éponyme de MURAKAMI Haruki. La bande annonce du film réalisé par le réalisateur Tran Anh Hung laissait entrevoir un chef d'oeuvre. Pourtant le film s'est avéré plutôt ennuyeux.

 

L'histoire : Watanabe, un jeune étudiant, tombe amoureux de Naoko, la copine de son meilleur ami Kizuki qui s'est suicidé. Celle-ci très pertubée lui offre sa virginité avant d'aller dans un centre psychiatrique. Watanabe va la soutenir jusqu'au bout surtout quand il apprendra pourquoi elle et Kizuki n'ont jamais réussi à faire l'amour ensemble. Parallèlement, il va rencontrer une autre demoiselle, Midori dont il va se rapprocher.

 

Les points positifs du film : de belles images (comme dans tous les films du réalisateur), un belle reconstitution de l'époque (les années 68-70), de très bons acteurs (KIKUCHI Rinko et MATSUYAMA Kenichi dans les deux rôles principaux, ).

 

Les points négatifs : de trop belles images, tellement esthétiques qu'elles ne rendent pas compte des pertubations intérieures des protagonistes ; un rythme très lent (le film fait plus de 2 h) ; des personnages secondaires quasi inexistants, sans grande consistance, et sans grande importance pour l'histoire (ils sont tellement anecdotiques qu'on aurait finalement pu s'en passer). Mais le principal problème pour moi est l'incompréhension totale de la psychologie des personnages. Dès le départ du film, la relation à 3 entre Watanabe, Kizuki et Naoko n'est quasiment pas exploitée. Du coup, on ne comprtony takitaniend pas beaucoup les conséquences de sa mort dans la relation de couple qu'entretiendront les deux survivants. Le thème de la culpabilité - de survivre, d'aimer à nouveau - est peu ou mal abordé. L'amour de Watanabe pour les deux femmes n'est pas clair ; le personnage de Midori étant lui-même assez mystérieux et mal défini. Bref j'ai eu du mal à comprendre le pourquoi des actions des personnages et la fin assez prévisisible de la relation avec Naoko.

C'est le seul roman de Murakami que je n'ai pas lu mais je pense que le réalisateur a sans doute eu du mal à s'en détacher. J'ai comme le sentiment qu'il faut avoir lu le livre pour comprendre enfin la psyché des personnages. Dommage car un film devrait se suffire à lui-même.

 

A signaler qu'une nouvelle de Murakami avait déjà été adaptée en film : toni takitani, qui m'avait fait passer un meilleur moment ! Pourtant, le film était assez contemplatif et l'histoire plutôt singulière.

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