Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Envie d'Asie...
  • : Puisqu'on ne peut pas toujours voyager comme on le voudrait... Envie d'Asie vous emmènera à l'autre bout du monde à la découverte de cultures étonnantes grâce au cinéma, les drama, les journaux, la littérature, la musique et le web.
  • Contact

6 octobre 2016 4 06 /10 /octobre /2016 17:12
Roman policier japonais : Treize marches de Takano Kazuaki

Résumé :

 

Ryô Kihara, trente-deux ans, est condamné à la peine capitale. Il a déjà passé sept ans dans le couloir de la mort sans connaître la date de son exécution, comme le veut la loi japonaise. Bien qu'amnésique au moment du procès, il a reconnu sa culpabilité aux vues des preuves trouvées contre lui. Un matin, il entend les gardes venir chercher son voisin de cellule pour l'exécuter.

Traumatisé par les hurlements, Kihara a soudain des flashes, comme si son amnésie se dissipait : il se revoit en train de gravir un escalier, dix an plus tôt. Il décide d'écrire à son avocat. Ses souvenirs sont son dernier espoir car il a déjà été debouté de tous les recours possibles.


Jun'ichi Mikami, vingt-sept ans, a été incarcéré deux ans pour homicide involontaire. Il a en effet tué un homme lors d'une bagarre.

Remis en liberté conditionnelle, il croise celui qui était son gardien de prison, Shôji Nangô, qui s'occupe aussi de la réinsertion des anciens détenus. Ce dernier lui propose un petit boulot à savoir l'aider à prouver l'innocence d'un certain Ryô Kihara. Voyant un moyen de se racheter aux yeux de la société et d'aider financièrement ses parents, Jun'ichi accepte.

Mais comment trouver des preuves, 10 ans après les faits ? C'est le début d'une méticuleuse et fastidieuse enquête qui mettra à l'épreuve les deux hommes...

Mon avis :

 

Au Japon, la peine de mort est toujours en vigueur et surtout appliquée. Treize marche fait allusion aux treize étapes (à savoir signatures) nécessaires pour qu'un condamné soit pendu.

L'intérêt principal de ce livre est d'ailleurs la descrition du système judiciaire nippon : les étapes de l'enquête, les procès et leurs recours, les buts et méthodes d'incarcération, la méthode d'éxécution... l'auteur prend le temps de nous le décrire et expliquer en détail. Cet ouvrage n'est donc pas qu'une "simple" enquête policière mais aussi une réflexion sur ce sytème qui n'évolue pas beaucoup. L'auteur choisit comme personnages principaux un ancien condamné et un gardien de prison qui vont travailler pour un avocat, le moyen est assez habile pour présenter les différents aspects du problème. Il laisse au lecteur le soin de se forger sa propre opinion.

 

Toutefois, même si ce côté du livre est intéressant, il enlève un peu de force à l'enquête qui reste finalement assez simple (pour un amateur de polars). Relever la gageure de reprendre une enquête 10 ans après les faits rend l'intrigue un peu fastidieuse au début. Toutefois, les liens qui se tissent entre les deux principaux protagonistes, leurs histoires personnelles qui se dévoilent peu à peu rendent ce bouquin plus intéressant.

 

Le roman est finalement assez court, écrit dans un style simple mais efficace. Il dévoile une surprise finale qui apportera un petit rebondissement bienvenu à l'histoire. Il ne faut donc pas se priver de se pencher sur ce roman policier japonais.

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 21:53

Il paraît qu’en Occident, on ne refuse pas d’aider une amie qui a des ennuis. Alors, lorsque son copain décide d’héberger sous son toit Akiyo, qui n’a ni maison ni travail, la pauvre, Julie se dit que, ah, si c’est comme ça qu’on fait en Occident, alors, oui, elle va faire un effort. Bon, évidemment, Akiyo n’est pas seulement à la rue et sans travail, c’est aussi l’ex de son copain. Mais l’amour, c’est la confiance, hein, et puis, la pauvre...

(résumé éditeur)

Critique de Pauvre chose de Wataya Risa (ed. Picquier)

Risa  Wataya, dont l'écriture est couronnée de nombreux prix, poursuit son oeuvre centrée sur la psyché des femmes japonaises modernes. Elle met en scène une japonaise de souche Julie amoureuse d'un jeune homme qui a été élevé aux Etats Unis. Comme dans tous ses livres, celle-ci n'est pas totalement à l'aise ; vendeuse dans un grand magasin, elle est dans le paraître et tente de perdre son patois d'Osaka. Pourtant, quand son amoureux lui annonce qu'il va héberger son ex, en tout bien tout honneur, elle va faire beaucoup d'efforts pour conserver sa relation avec lui. Malgré tout, la jalousie la taraude et le manque de communication entre elle et son copain n'arrange pas les choses...

 

Cette histoire d'amour est traitée sur un ton très moderne. Le lecteur suit le cheminement des pensées de l'héroïne, qui essaie de concilier passion et raison avec difficulté. Si Julie passe parfois du coq à l'âne, l'auteure, elle, maintient le cap de son récit et arrive à glisser subrepticement des petits messages sur la société japonaise : fermée, en mal d'amour et de communication, mercantile...

 

Ce roman se lit vite et est plutôt abouti. Pourtant je regrette un peu, comme souvent dans les romans de l'auteure, le ton un peu désinvolte. J'apprécie toutefois les mini "critiques" de la société japonaise, trop souvent idéalisée. J'aimerais toutefois que Risa Wataya approfondisse sa pensée et aborde ces sujets de façon plus directe. Etant donné que c'est encore une jeune auteure, j'espère qu'elle le fera à l'avenir. On ne peut lui enlever toutefois son talent pour suivre les méandres de la pensée féminine. Cela a lui seul mérite qu'on découvre ce livre.

 

Pour lire un extrait : http://www.editions-picquier.fr/catalogue/fiche.donut?id=1025&cid=

 

Partager cet article
Repost0
9 juillet 2015 4 09 /07 /juillet /2015 11:36

Michiru a perdu l’usage de la vue dans un accident et après la mort de son père vit recluse dans une grande maison, comme dans un œuf de ténèbres. Elle ne fait rien de ses journées (à part un peu de ménage et de cuisine) et n'a qu'une seule amie Kazue, qui lui rend visite et l'aide à faire ses courses. Un jour, celle-ci lui apprend qu’un meurtre vient d’être commis à la gare toute proche.

Le suspect est Ohishi Akihiro qui jusque là travaillait dans une imprimerie. Asocial, il est souvent la risée de ses collègues. Il prend en grippe un de ceux-ci Matsunaga, au point d'avoir des envies de meurtre. Or celui-ci prend le train à la même gare que lui tous les matins...

Peu de temps après l'incident, Michiru sent une présence dans la maison et comprend qu’un intrus s’est introduit chez elle. Elle fait mine de rien... mais progressivement, dans l’obscurité et le silence, se noue une étrange relation entre celui qui se cache et celle qui ne voit pas.

 

Voilà un roman très bien écrit, bien que dans un style très simple. L'auteur, de son vrai nom Adachi Hirotaka, décrit très bien la vie solitaire des deux principaux protagonistes et leur enfermement mental. Peu à peu, Michiru va évoluer et se découvrir, tout comme le lecteur découvre les dessous de l'intrigue plus complexe qu'on ne le croit au premier abord. Les dernières pages dénoueront très habilement les raisons du meurtre et son auteur.

 

Bref, ce roman est un bon suspense sans grandes effusions de sang ni meurtres en série, et ma foi cela suffit !

Partager cet article
Repost0
29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 18:17

Les éditions Point ont eu la bonne idée de sortir en format poche ce roman d'abord paru chez les petites éditions Wombat.

Pour moins de 8€, vous pouvez donc vous plonger dans ce recueil de quatre histoires mettant en scène quatre patients du Docteur Irabu, psychologue qui officie dans les sous-sols de la clinique fondée par son riche papa.

 

Le docteur Irabu est un personnage original : obèse, un peu infantile, fétiche des piqûres, immature et propriétaire d'une porsche caca d'oie (ça existe ?). Il est assistée d'une charmante et sexy infirmière, sans doute exhibitionniste, et tous les deux forment un duo inattendu.

Mais son principal atout est son talent pour guérir ses patients avec des méthodes peu conventionnelles  : loin de contrarier ses patients, il les pousse au contraire au bout de leur folie, sans l'aide d'aucun médicament (sauf d'étranges piqûres). Pire, il devient même parfois ami avec eux, ou s'immisce dans leur vie de façon dérangeante, ce qui est loin d'être dans les préconisations habituelles des relations patients-médecin.

Pourtant, Irabu fait toujours mouche et aide ses malades a se rendre compte par eux-mêmes de ce qui "coince" ou pose problème chez eux. En cela, il est donc diablement efficace, même si le lecteur qui l'appréhende par le prisme des patients se demande souvent s'il le fait exprès.

 

Le talent de l'auteur pour se plonger dans la psyché de ses contemporains, le style très simple, les dialogues ciselés et l'humour présent dans les histoires m'ont fait littéralement dévorer ce livre !

Je n'ai qu'une envie, lire la suite très rapidement. Si au Japon trois volumes des histoires d'Irabu sont parues, seul le second Un yakuza chez le psy vient de sortir en France aux éditions Wombat.

[Avis] Les remèdes du Docteur Irabu, roman d'Hideo Okuda
Partager cet article
Repost0
21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 18:52
Critique de Les gens de la rue des rêves de Miyamoto Teru

Voici un petit bijou de livre qui m'a transportée au Japon dans une ruelle de la ville d'Osaka. L'auteur au début du livre consacre chaque chapitre à un habitant de la rue : simple travailleur ou commerçant. On a l'impression d'être dans un livre de nouvelles, ce qui n'est pas désagréable, ce genre étant à mon avis assez fascinant.

Puis, Miyamoto fait évoluer et se rencontrer tous ces personnages. Certains se rapprocherons, d'autres s'éloigneront mais tous changeront d'une manière plutôt positive.

La grande force du livre c'est le réalisme des situations mais surtout des personnages dont la psychologie très subtile est minutieusement décrite. J'ai vraiment eu l'impression de comprendre chaque protagoniste de "l'intérieur", même si tous ont des caractères très différents.

Le style très agréable du livre a rajouté au plaisir de la lecture. L'évolution du personnage central Satomi Haruta qui fait office de lien entre tous les habitants de la rue donne lieu à un final assez surprenant, ce qui n'est pas sans me déplaire. Bref, ce roman, paru en 1986 au Japon, n'a pas pris une ride et fait prendre conscience au lecteur de l'universalité des sentiments.

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 17:52

Je continue mes lectures asiatiques avec deux romans parus aux éditions Picquier qui ont beaucoup de similaritudes tout en étant très différents.

 

Quizz show de Kim Young-Ha

Minsu, récemment diplômé, perd sa grand-mère et par la même sa maison. Il se retrouve quasi à la rue avant d'aller habiter dans un foyer. Un peu perdu, il trouve un travail mais a du mal à le supporter.

Il occupe tout son temps libre à surfer sur le Net ou à regarder des émissions de jeux à la télévision. Ce qu'il préfère, c'est participer au chat Espace Quiz, au cours duquel il tombe amoureux de Jiwon qui se fait appeler Fée dans le mur. Un jeu en ligne qui devient plus qu'un passe-temps quand il décide d'accepter, dans un besoin désespéré d'argent après avoir démissioné, de participer à une surprenante expérience de jeu télévisé. Commence alors la plus bizarre des aventures : il découvre un autre univers, celui d'une société secrète qui s'adonne à de furieuses compétitions de quiz dans la vie réelle. Rejoignant ce monde parallèle, il s'entraîne dans un lieu dissimulé au commun des mortels, au sein d'une équipe de gens aussi étranges et égarés que lui. Un monde implacable autant que fascinant, celui du virtuel et de la solitude, dans lequel toutes les formes et toutes les significations s'effondrent peu à peu autour de lui.

Minsu va devoir choisir entre cette vie protégée mais aseptisée et à l'écart du monde et le retour à la vie ordinaire et réelle où il pourrait trouver le bonheur.

 

     quizz show   barococo-de-yu-nagashima.jpg

 

Barococo de Nagashima Yu

Celui qui travaille comme employé temporaire au magasin d'antiquités Barococo, nous ne saurons jamais son nom ; juste qu'il est trentenaire, aime se lever tard et observer le monde avec détachement et humour. 

Il y a le cri d'un goéland à queue noire, les surprenants itinéraires de Yûko, petite-fille du propriétaire, les tableaux cachés de Françoise, une cliente française fan de sumo, les passages surprises de Mizue, l'habituée qui n'achète jamais rien... La boutique, les voisins, la rue et le quartier du Barococo grouillent de vie alors que le narrateur reste contemplatif. Habitant dans un logement prété par son employeur pendant 6 mois, le roman, qui s'achève à Paris, verra son départ vers une nouvelle vie.

 

Ces deux romans racontent la quête de deux personnages masculins. L'un a la vingtaine, l'autre la trentaine mais tous les deux semblent chercher un sens à la vie, à leur vie. Si Min-su se retrouve seul d'un coup après le décès de sa grand-mère, on ne sait rien du passé du héros de Barococo.

Min-su, bien qu'un peu perdu, est plus actif : recherche de travail, histoire d'amour, participation à un jeu télévisé mais ses errances ne semblent le mener nulle part. Il peine à prendre des décisions.

Le narrateur de Barococo se laisse vivre, accepte les évènements tels qu'ils arrivent sans chercher à en provoquer de nouveaux. C'est au contact des autres, voisins et patron qui vont devenir des amis, qu'il trouvera le courage de s'envoler vers d'autres cieux.

 

Le style de Kim Young-Ha est très moderne et moins littéraire que d'ordinaire mais assez dynamique pour le thème du livre. J'ai trouvé l'ouvrage plutôt réussi et agréable à lire.

Barococo est découpé en courts chapitres parfois éloignés dans le temps où le narrateur décrit ce qu'il voit. Ce livre ressemble plutôt à un recueil de chroniques ce qui n'est pas surprenant car l'auteur en écrit dans plusieurs magazines. Ce livre m'a laissé un peu sur ma faim car le personnage principal reste un mystère d'un bout à l'autre du roman ; néanmoins la lecture est très aisée grâce au style simple de Nagashima.

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 00:00

journal-d-un-apprenti-moine-zen.jpgEnvie d'en apprendre un peu plus sur le zen sans vous fader un livre documentaire ? Sautez sur le Journal d'un apprenti moine zen écrit par Sato Giei, entré au Monastère du Tofuku-ji (Kyoto) en 1939.

 

Voici un ouvrage qui se lit très facilement car d'une part les chapitres sont courts et d'autre part, ils sont illustrés par des aquarelles de l'auteur mettant en scène les moines dans leur vie quotidienne.

 

Dans la première partie, l'auteur présente l'entrée au monastère et les différentes étapes avant de devenir novice.

Puis il détaille l'emploi du temps des moines (journées, mois) avant d'insister sur le côté religieux dans la partie intitulée Rencontres avec le Maître. Enfin dans le dernier quart du livre, c'est le calendrier annuel qui est expliqué au lecteur.

 

Sato Giei entre vraiment dans les détails pratiques : logement, vêtements, repas, travail, tâches quotidiennes, prières,  organisation du monastère et des enseignements, fêtes, contacts avec l'extérieur... sur ce plan là on apprend vraiment tout.

 

Malheureusement, il n'insiste pas beaucoup sur le côté spirituel. Les koans sont à peine abordées, tout comme la philosophie bouddhiste. Sans doute parce qu'être bouddhiste ça ne s'apprend pas mais ca se vit...

 

Il conclut néanmoins par ces mots :

 

Le bouddhisme zen, entend-on dire souvent, prend les gens à rebrousse-poil et s'ingénie à combattre l'opinion commune : il dira noir si vous pensez blanc, et absent pour présent. Mais l'homme de la rue se trompe s'il voit dans l'adepte du zen un homme qui regarde les choses de haut et s'abrite derrière un écran de fumée pour discuter des pointes d'épingles et embobiner les autres. Celui qui veut témoigner de l'essence du zen dans sa vie de tous les jours ne doit pas se laisser lier par les règles et les préceptes. Il s'attache à déployer sa nature d'homme. Il vit en conformité avec ce qu'il est mais sans être en contradiction avec la Loi bouddhiste, de sorte qu'il apparait comme quelqu'un d'ouvert, d'accueillant et de chaleureux pour ceux qui l'approchent. Telle est l'image que l'on peut se faire de l'être accompli en zen.

Partager cet article
Repost0
24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 09:48

pierrot.jpgAucun livre japonais (et même asiatique en général) ne m'a scotché comme ça depuis Ikebukuro West Gate Park d'Ira Ishida. Un grand merci donc aux éditions Philippe Picquier pour avoir déniché cette perle venue d'Orient (non je n'ai pas d'actions dans leur entreprise !^^). Comme souvent, vous pouvez lire un extrait sur leur site.

 

Haru, Izumi et leur père forment une famille unie. Alors que le paternel est traité pour un cancer, Haru entraîne son frère dans une chasse à l'incendiaire. Spécialisé dans le nettoyage des graffitis, il a en effet remarqué que ceux-ci apparaissaient peu avant que les bâtiments adjacents ne soient incendiés. Izumi, qui travaille dans une société de tests génétiques se prend au jeu de l'enquête et cherche à décoder le message du malfaiteur.

 

En parallèle à l'enquête, on suit la vie de la famille et les conversations des deux frères. On apprend assez vite qu'Haru est un enfant issu d'un viol et les questions de l'identité, des liens familiaux, de la nature humaine traversent tout le livre. Haru qui a appris, comme son frère, la vérité sur sa naissance à l'adolescence est un personnage mystérieux, en quête de sens. De nombreuses références à des penseurs comme Gandhi ou Georges Bataille nous font réfléchir sur la vie.

 

"Croire que tout a du sens, c'est une mauvaise habitude des humains. Nous, on cherche toujours la cause. Les chiens et les chats, eux, ne s'intéresse qu'aux conséquences" (Extrait p. 294)

 

Pour qui a l'habitude de lire des romans policiers, on devine vite les résultats de l'enquête autour des incendies. Pourtant la fin de l'ouvrage reste surprenante, ce qui est à mon avis un atout majeur pour ce genre de livre. De plus, les personnages sont vraiment attachants et la relation entre les deux frères très belle. J'ai beaucoup apprécié aussi le côté philosophique ainsi que l'humour parfois présent ; je recommande donc chaudement cet ouvrage, qu'on peut lire dès l'adolescence.

Partager cet article
Repost0
17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 12:42

         empire-lumiere1.gif        empire-lumiere2.gif

 

Après avoir savouré le recueil de nouvelles de Kim Young-Ha, je me suis lançée (il y a 4 mois !) dans le pavé L'empire des lumières. La couverture de la version poche (à droite) correspond mieux au roman que l'originale dont on ne sait si elle représente un paysage européen ou coréen.

 

L'histoire se déroule sur une journée qui commence tôt le matin pour s'achever tôt le lendemain. Ce qui commence par une journée ordinaire pour le chef de maison Kiyeon va vite se transformer en cauchemar car il reçoit un email lui donnant l'ordre de rentrer au pays... Or ce pays, c'est la Corée du Nord qu'il a quitté il y a vingt ans pour venir faire l'espion au Sud. Lui qui n'avait pas reçu d'ordre depuis 10 ans, va être pertubé par la nouvelle, retourner voir ses anciens camarades, réfléchir sur sa vie au Sud et son avenir au Nord. Sa femme et sa fille n'étant pas dans le secret de sa véritable identité, il se demande s'il doit obéir ou non...

Parallèlement à ses réflexions et déambulations, le roman suit les pas de sa femme Mari, qui a un amant plus jeune qu'elle et de sa fille qui connaît ses premiers émois amoureux. Au milieu du roman, l'apparition du contre-espionnage sud coréen redonne du souffle au récit.

 

J'ai trouvé le roman un peu long mais très bien écrit. L'auteur est un intellectuel et il le montre en faisant de nombreuses références. Ce livre est une réfléxion sur l'existence, le couple, la famille et la société coréenne mais on peut y voir des points communs avec la nôtre. C'est finalement une oeuvre assez pessimiste, avec un constat final plutôt triste pour le héros sous ses allures de happy-end.

Partager cet article
Repost0
16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 13:53

salonlivreparis

 

C'est en ce moment et jusqu'au 19 mars à la Porte de Versailles. Le grand rendez-vous de la littérature et de l'édition : le Salon du livre de Paris qui met la littérature japonaise à l'honneur avec une vingtaine d'invités dont Kenzaburo Oe, prix Nobel de littérature.

 

Il y a essentiellement des auteurs pour adultes : Keiichiro Hirano dont le Conte de la première lune m'a enchantée, Hitonari Tsuji dont Le Bouddha blanc avait obtenu le prix Femina et connu un certain succès, ou Risa Wataya dont les courts romans modernes parlent de la jeunesse d'aujourd'hui.Cliquez sur la bannière pour voir les bio et bibliographies des autres invités.

 

Il y a aussi deux auteurs de livres pour enfants que j'aime beaucoup : d'abord Taro Gomi qui a à son actif déjà plus de 300 ouvrages ! Ensuite, Katsumi Komagata qui est un orfèvre du papier et qui vient régulièrement en France grâce à la petite maison d'édition Les trois ourses.

 

Enfin, il y aura aussi un espace manga dans le salon qui sera assorti de son inévitable (ou presque) défilé cosplay ! Pour les fans, allez voir l'expo Naruto. Malheureusement contrairement à ce qui est annoncé, pas vraiment de mangaka célèbre n'ont fait le déplacement...

Terminons avec une page du site officiel du Salon qui présente des recettes de cuisine inspirées de mangas ou de mangakas ! Une idée originale et sympa !

Partager cet article
Repost0